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Chroniques familiales - Louis XVI
   
 


Des deux côtés de la famille, nous avons eu des relations (plûtot lointaines, avouons -le) avec Louis XVI.

Du côté Vittori, d'abord, par la branche alsacienne des Reiset :  en 1786, le directeur de la monnaie de Strasbourg Jean-Louis Beyerlé, doit remettre sa charge à son gendre François-Xavier Reiset. Celui-ci, avec son épouse Marie-Louise, aura plusieurs enfants dont Marie François Clément qui entrera dans la gendarmerie, sera en poste à Vescovato, et qui avec sa femme Marie Lucchini, seront les beaux-parents d'Antoine Aristotite Ordioni, grand-père paternel de Grand-Mère Marianne.

Louis XVI intervient dans cette histoire car la transmission de la charge est du au scandale du "Louis d'or à la corne". Plusieurs versions s'entremêllent,  se complètent ou se contredisent. Le graveur de la manufacture, soudoyé par le Cardinal de Rohan, écarté de la cour après l'affaire du collier de la Reine, aurait modifié le coin de frappe, de façon à ce qu'apparaisse une sorte de corne sur le front du Roi, laissant entendre l'infidélité de la Reine...Le directeur dut racheter la frappe et en fut ruiné, tant financièrement que moralement car il en mourut dans l'année...  

Du côté Ménier, ou plutôt Dupuy, le lien est moins ténu. En effet, même Victor Hugo évoque l'anecdote dans "Choses vues". Mais, bien évidemment, il la rapporte avec beaucoup de romantisme...

Le dernier confesseur de Louis XVI fut l'abbé Edgeworth of Firmont, d'origine irlandaise, il accompagna le Roi jusqu'à l'échafaud. Certains lui attribue la phrase célébre : "Fils de Saint-Louis, montez au Ciel !" lors de l'exécution. Après celle-ci, il chercha asile dans une famille amie : les Robert de Lézardière : famille vendéenne venue en région parisienne et partageant sa vie entre une maison situé barrière du Maine et un château à Choisy-Le -Roi.

Madame de Lézardière, née Charlotte Babaud de la Chaussade, était malade depuis longtemps. Le massacre des Carmes, le 2 septembre précédent, durant lequel son fils Augustin, diacre, fut assassiné, fut pour elle une épreuve supplémentaire.

Victor Hugo et d'autres auteurs rapportent que, le soir du 21 janvier 1793, voyant entrer son mari et l'abbé Edgeworth dans sa chambre, et comprenant que le Roi avait été exécuté, elle en mourut de saisissement.

Hélas pour la légende dorée, les actes d'Etat-Civil de Choisy le Roi de cette date existent encore (et sont même consultables sur Internet...) : Charlotte est morte à 8 h du matin et son mari sensé être à Paris pour tenter de sauver le Roi déclare le décès à 9 h...

Je remecie cependant Victor Hugo pour m'avoir permis de déterminer la date du décès de Charlotte, puis du lieu de l'événement.